Poème Copaiba
Poème Copaiba, de José Carlos Brandäo - 2010
O sangue verde nas veias Le sang vert dans les veines
As folhas verdes gritam Les feuilles vertes crient
O tronco gordo se esparrama Le tronc épais se répand
A grande copa cobre a areia branca. La grande cime sur le sable blanc
Os galhos vertiginosamente para os lados Les branches vertigineusement de tous les côtés
Como se não houvesse espaço acima ou abaixo Comme s’il n’y avait pas d’espace en haut et en bas
A copa baixíssima cobre a cidade La cime si basse couvre la ville
Os galhos larguíssimos abraçam os quatro pontos cardeais. Les branches si larges embrassent les quatre points cardinaux
A árvore em oração de joelhos no seu diminuto altar L’arbre en prière à genoux sur son petit autel
Um candelabro de folhas verdes louvando a Deus Un candélabre de feuilles vertes louant Dieu
É a mãe ungindo com o óleo a terra como um filho. Et la mère ouignant de son huile la terre comme un fils.
A copaíba é o símbolo da vida contra a farinha da morte La copaiba est le symbole de la vie contre la farine de la mort
É o universo que nos estende os braços C’est l’univers qui nous tend ses bras
São os braços de Deus abençoando a cidade. Ce sont les bras de Dieu embrassant la ville.
A copaíba estava no caminho onde se abriria a avenida Getúlio Vargas, em Bauru. Sacrificar a árvore? Nunca. A copaíba continua lá, no centro da avenida. Porque não é uma simples árvore, mas o símbolo da cidade. Um monumento vivo. Contra a farinha da morte. Esbanjando o seu sangue verde, como que fertilizando esta terra.
La copaiba était sur le chemin où s’ouvrait l’Abenue Getulio Vargas, à Bauru. Fallait-il sacrifier l’arbre ? Jamais. La copaiba est toujours là, au centre de l’Avenue. Car ce n’est pas seulement un arbre, c’est le symbole de la ville. Un monument vivant. Contre la farine de la mort. Laissant couler son sang vert, comme pour fertiliser la terre.
Chère Irène,
Le poème est d’une grande force intérieure, c’est très beau!
C’est vrai que l’arbre s’harmonise si bien avec son lieu comme si c’était un autel, c’est incroyable! Cela doit être encore plus incroyable de le voir en réalité, moi une amoureuse des arbres!
On dirait qu’il fait sa danse sur le toit de la ville, toujours en fête pour ses habitants!..